La petite histoire de Graphicaliste

Nul ne sait quand l’envie de créer se matérialise pour la première fois.

Est-ce inné, profondément ancré en nous depuis la naissance, ou cela s’acquiert-il au fur et à mesure de nos expériences et pérégrinations ?

Peut-être cela apparaît-il au moment où l’envie de donner vie à ses émotions et ses idées devient un besoin presque vital.

Par la création, nous pouvons transmettre une idée, une émotion qui nous tenaille au plus profond de nous.

Il n’y a qu’à voir les paroliers, les dessinateurs ou les réalisateurs, ils sont particulièrement doués pour cela !

En graphisme c’est pareil, sauf qu’au lieu des mots et des dessins, nous jouons avec les couleurs, les formes et les typographies pour faire passer un message.

Si cette perspective d’apprendre le graphisme puis de monétiser vos compétences vous fait vibrer, alors vous êtes au bon endroit.

Que vous vouliez devenir graphiste freelance, indépendant ou même travailler dans une entreprise.

Si le fait de voir des revues, des affiches, exacerbe en vous l’étincelle créative, alors vous et moi avons un point commun.

Une envie de créer et d’apporter votre pierre à l’édifice qui prend aux tripes.

Mais il y a tellement d’obstacles qui peuvent mettre à mal votre motivation.

D’abord connaître les fondamentaux du design, maîtriser les logiciels, puis arriver à monétiser ses compétences en se faisant embaucher ou en se lançant seul.

Le parcours peut être long et décourageant si l’on ne sait pas par où commencer.

Mais un désir ou un rêve inassouvi ne disparaît pas.

Vous aurez beau le reléguer au fin fond de votre être, il ne fait que se renforcer avec les années.

Alors pourquoi ne pas prendre les rênes de votre vie dès aujourd’hui en vous faisant accompagner dans cette formidable aventure ?

Mais laissez-moi d’abord vous raconter mon histoire :

Une ptite gamine qui a le désir de créer dans le sang :

Pour moi, ça a commencé sur Equideo et Ma Bimbo.

Je le sais, ça peut prêter à sourire.

Ces deux jeux en ligne populaires quand j’étais au collège m’ont fait découvrir pour la première fois la convivialité des forums, où naissaient de nombreux défis créatifs.

Concours de bannières, logos, mise en page des fiches de présentation pullulaient, ne faisant que renforcer l’envie d’apporter ma pierre à l’édifice, excitant ma fibre créatrice.

Alors j’ai mis le pied à l’étrier et ai téléchargé mon premier logiciel de montage photo : Photofiltre.

Je vous passe les heures passées à créer, télécharger des ressources, consulter des tutoriels en tout genre.

Mais jugez par vous-même ce que je faisais à l’époque :

Je ne vous parle pas du moment où j’ai découvert plus tard la fonctionnalité magique des calques sur Photofiltre Studio.

Une révolution.

Puis l’entrée dans « la cour des grands », avec l’acquisition de Photoshop CS2, dont la petite plume bleue m’arrache encore de tendres sourires.

J’étais si fière.

Je sautais sur la moindre occasion de créer dès que quelqu’un avait besoin d’un flyer, d’un logo ou d’une affiche.

Mais arrivée au lycée, j’eus envie de plus.

Je commençais sérieusement à songer à en faire mon métier. Après tout, quoi de plus palpitant que de pouvoir vivre de sa passion ?

Mais ça, c’était aller à l’encontre des mes parents, qui ne juraient que par la filière S. Ils ont longtemps essayé de m’en dissuader, étant persuadée que les métiers créatifs n’étaient pas respectables.

Sauf que je n’avais pas l’esprit scientifique. Au fond de moi je savais que j’étais destinée à créer.

Cela a occasionné en moi une ambivalence inconfortable qui m’a suivie toute ma seconde, tiraillée entre deux mondes totalement différents.

Mais à quoi cela peut-il bien servir d’aller dans une filière réputée si c’est pour se retrouver comme un poisson au milieu d’un désert aride ?

Autant écouter son instinct.

Alors le jour où ma prof de français, après m’avoir rendu ma dissertation, m’a dit que je commettrai une erreur si je ne m’orientais pas en filière L, ma décision fut irrémédiablement prise.

La première chose que je fis pour matérialiser cette envie, c’est de m’inscrire en cours optionnel d’arts plastiques, pour commencer à plonger dans le monde de l’image et de la création de manière plus tangible.

Je n’ai plus arrêté depuis.

J’ai enchaîné avec une licence arts plastiques, option design graphique, puis un master en création et management multimédia.

Quand j’ai décroché mon premier job dans la communication graphique à la suite de mon stage, j’étais aux anges.

Dans mon parcours, je suis passée par le monde de l’imprimerie, de l’édition et du webdesign. J’ai bossé pour des petites entreprises comme pour des grandes. J’ai géré des freelances, servi les intérêts de nombreux clients.

J’ai aussi bataillé pour défendre mes idées, mes choix graphiques. Mais j’ai aussi appris à faire preuve d’humilité, à écouter les désirs et besoins des autres.

J’ai pu y croiser des gens formidables qui m’ont inculqué leur savoir avec patience, nourrissant ma soif d’apprendre et alimentant mon désir de transmettre.

Un désir d’aider, de montrer la voie que j’ai empruntée, que vous emprunterez peut-être, si vous avec aussi ce besoin viscéral de créer.

Partager des connaissances, me lancer seule à mon tour, me prouver que je suis capable de le faire, dépasser le manque de confiance en moi, tout ça ne fait que brûler au fond de moi depuis des années.

Le parcours est long et semé d’embûches.

Mais c’est une aventure exaltante que de vouloir prendre son envol de ses propres ailes.

Je me suis donc lancée. Avec mon petit bagage de compétences, et cette passion créative qui ne cessera jamais. Je vous partage sur ce site et du mieux possible mon savoir-faire acquis depuis des années.

Je pense sincèrement que le monde va évoluer vers un travail plus libre, orienté vers l’entrepreneuriat et le freelancing.

Je suis convaincue que cette envie d’indépendance qui brûle en moi fait écho à bon nombre d’individus, y compris vous.

Avec le recul, je peux vous dire que le diplôme ne pèse pas dans la balance.

On dit que le monde de demain appartient aux freelances. Vous avez peut-être vous-même envie de réaliser ce rêve qui vous titille depuis quelque temps déjà, à savoir vous lancer en tant qu’infographiste professionnel. Seulement voilà, le chemin est long. Très long. Peut-être trop long.

Alors oui, je ne vais pas vous mentir, la route n’est pas facile. On se retrouve face à une montagne à franchir, et face à un océan d’incertudes. Mais si la seule certitude que vous ayez est de vouloir changer de vie grâce à vos compétences, alors vous devez y aller.

Les gens ne vous demandent pas votre curriculum vitae dès qu’ils veulent travailler avec vous. Ils ont vu ce que vous êtes capable de faire. Vous avez été capable de les convaincre que vous les comprenez et que vous les accompagnez dans leur aventure.

Ils sont écoutés, conseillés, mis au centre de vos priorités le temps d’un travail, ou deux, ou trois.

Ou bien plus.

Et c’est tout ce qui compte.

Prenez votre courage à deux mains, travaillez, soyez déterminés, apprenez, et vivez la vie dont vous avez toujours rêvé.

Alors si comme moi vous souhaitez vous lancer sur la formidable route du graphisme. Vous êtes au bon endroit.

Graphicalement,

 

Céline.

Avatar de Céline pour Graphicaliste, jeune femme brune avec des lunettes sur fond violet et rayures jaunes/orangées

Salut, je suis Céline. 
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Psst, je fais aussi des vidéos !

Ce que j’aurais aimé savoir avant d’être graphiste.

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